Actuellement avec les bitoman dans les oreilles ^^, continuons nos scribouillages, j’ai fini de regarder CSI ^^
I
Deux coeurs, deux soeurs
Coeur de crise, crissant, lissant
Etoile et voile
Mon pégase est si loin
Où vais je partir sur cette mer saphir?
Saphir ensorcelé qui est dans ton oeil scellé
Mon amour tu es si loin de moi
Si loin, si diabolique et cette relique qui m’enivre comme l’ambroisie que tu me sers dans cette coupe de cristal
Cristal telle est la matière de mon coeur minéral, cristal, si mal et tout ce mal qui m’envahit et me pétrifie
Aide moi, aide moi
Dans ce puis sans fond, cet enfer de bourbon
Bourbon et bourdon comme ces cloches qui sonnent le glas de mon innocence
Je suis épuisée, ton corps me blesse, pourquoi?
Pourquoi, toi qui apaise? Pourquoi?
Ordinateur, mon coeur
Tant de fils qui m’entravent, je me sens si lasse
Lasse d’attendre, quelle est cette horreur?
J’ai surtout peur,
Peur que tu me croises sans me voir
Un ciel bleu, bleu lagon, dragon
Fond de mer aux mystères si profonds,
Si profond comme ce puit où tu m’enlises
II
Des champs, des champs à perte de vue
Vue de toi, de moi, de nous, tout ce feu qui enfle et enfle
Enfler comme la douleur
Alice araignée au bout de son fil, tes petites pattes
Comme tu me manques l’araignée
Alice araignée au bout de son fil
Fil de lame, la larme, l’alarme
Faux, fait faux, triangle des bermudes
Répondez nous vous cherchons un lieu,
Deux lieux
Néant si profond, profond l’herbe verte et un ciel bleu emplit d’oiseaux
Miel d’oubli, tout sourit
Souvenirs si pénibles, notre séparation de ce trône de cristal
De nos âmes ensorcelées
J’ai l’impression de n’être qu’un jouet sur ce grand sur ce grand échiquier
Echiquier des sorciers,
Violence et destruction
Tu me manques l’araignée, du bout de ton fil
Dino Buzzatti tes chats sont partis, laisse ces rats si gras nous dévorer, dévorant
Coeur dévorant, brûlant
Le sorcier me brûle d’un feu de glace
Glace rouge et or
Des tribus d’Aragorn
Aragorn seigneur des elfes essaye de comprendre de ma détresse
Des tresses si longues comme celles de Raiponce aux longs cheveux
Cheveux d’or et de lin
Délice du destin, la sorcière m’ensorcelle
Seigneur, je suis en ton pouvoir toi qui voit tout, si bienveillant, protège, protège nous
III
Champs rouges, champs de lys, l’horreur est à nos portes
Porte du temps et du ponant,
Je ne sais où je erre, pauvre hère
Errer, serrée, comme mon coeur
Mon drapeau rouge et sable , sable de grain
Air d’airain
Je suis à toi mon pégase
Tes ailes me portent
IV
Ville étrange aux soleils presque éteints
Korth estuaire et rivière d’un rouge sombre
Sombre, si sombre est ton blason mon amour
Le feu et l’airain et cette étreinte qui me blesse
Musique et chaînes,
Violence et tendresse
V
Champs infinis et arbres à perte de vue
Etrange paysage d’un autre âge où sorciers et chevaliers se côtoyaient
Festins d’airain et ventres de fer, l’âge d’or est passé et toi tu pleures un temps qui plus jamais ne sera
Baleines volantes, vaisseaux d’étoile, ces éthers sont si purs qu’ils m’enivrent comme cette musique qui sans cesse me revient en tête
Images d’étés, de soleil et de joie, les princes, neuf sont-ils
Et tous les neuf les voilà
Princes que j’attends, comme leur servante fidèle et soumise
VI
Echanges, changes, étrange,
Magie de ces lieux et mirage d’un autre lieu
Où es-tu donc âpre bretteur, toi qui ne connaissait ni la crainte ni la peur?
L’ange noir vers nous se dirige,
Sable ses habits, sable ses yeux
D’airain est son coeur
D’un sortilège il nous transforme, vagues émotions sans plus de formes
Echelat, rat, chat, dessins d’encre et de sang, céans je t’attends
Hâtes toi trouvère! Ma peine me submerge tel un puis sans fond
Pégases et licornes mes gardiens hâtez donc cette fin
D’airain et de cristal ma prison se pare
Comme les bijoux sables dont l’ange me pare
Hâte toi! Hâte toi! A lui je crainds d’appartenir et prisonnière dans ce cristal je crainds d’être scellée
Joyau parmi tant d’autres à sa couronne
Reine noire privée de lumière l’obscurité me gagne
Ce diamant noir gagne mon coeur à présent minéral
Ange noir à toi j’étais à toi je resterai