I
Des roseaux à flanc de colline. Je suis allongée et je t’attends… Comment, combien de temps avant la fin? C’est si long, si long je souffre de cette solitude
Rochers et diamants, nitrates et serments
Les paroles n’ont guère d’importance elles sont trop trompeuses
Si loin, si loin je crois que ce long hiver ne se terminera jamais
Ecriture et soulagement, dérivatf au manque, tu me manques
Un prince, kiseki, un prince, yakusoku, je ne sais plus où j’en suis et à qui me confier
Le phénix doré est parti et les trèfles de lapis-lazulis ont flétris eux aussi, ont fui cet hiver
Eléments et les serments d’antant, je ne crois plus aux mots
A quoi bon? Des frissons, frisons
Je me sens si seule, solitude des études et de cette estive
Un frêle esquif mon coeur n’est pas loin du naufrage
Méduse et étuve, trône de diamants noirs
Un dragon et Saint Georges
Je sais déjà la fin de l’histoire car tout est déjà écrit et on ne peut la modifier
A quoi bon vouloir modifier la destinée?
II
Un chat, un rat et Dino Buzatti, un ouvrage, de la rage mais de l’espoir
Les mots et la musique sont magiques je me sens fondre en eux, des bras, des rats, queues de rats des livres et un rat de bibliothèque comme moi
Un jour mon alter ego? Grande surprise si un jour je le découvre
Des jumeaux, des coteaux, des esprits en colère, la Nature de même, surtout la laisser faire
Mais pourquoi aller contre son instinct? Je me crainds et cette part animale que je brime. Je sais que je fais partie du cycle de la nature même si j’agis contre elle en ne voulant pas lui céder
Encore combien de temps avant que je ne cède? Cette faiblesse m’obsède
Ecriture et tentative d’expiation, une chanson que je reprends à l’unisson, un enfant peut être un jour mais je doute de cet état de fait
Moi? Mère? J’en doute je n’ai plus de sentiments, tu les as saccagés par ta gentillesse écoeurante
Les hommes sont pour moi des étrangers que je ne comprendrai jamais et que éviterai jusqu’à la fin sauf si l’un découvre le mécanisme qui m’emprisonne
Tour de givre, tour d’ivoire, la raison me glace de l’intérieur cela me rassure.
III
Roseaux, coteaux et flambeaux
La montagne d’or m’illumine
Fraîcheur de la nuit, délice des roses, je me sens apaisée
Que faire sans toi?
J’ai décidé d’aller de l’avant.
c’est fou comme je pense à des choses bizarres…
lunatic kingdom 